A l'heure actuelle, tous les Français fredonnent un célèbre extrait d'une comédie musicale faisant un véritable tabac dans l'hexagone: "Notre-Dame de Paris". Bruno Pelletier y interprète le tube du moment: "Il est venu le temps des cathédrales". On ne pense pas si bien dire!

Notre-Dame de Paris a subi plusieurs rénovations, dont la dernière en date s'achèvera en 2002. Chaque année, plus de douze millions de touristes la contemplent.

Les travaux de construction, commencés en 1162, sous le règne de Louis VII, ont été terminés en 1260. Néanmoins, aussitôt la cathédrale érigée, elle n'a jamais cessé d'être restaurée.

En particulier, lors de la Révolution française, le bâtiment a été fortement détérioré, au point que le sacre de Napoléon a dû se tenir dans l'enceinte recouverte de tentures et tapisseries.

De nos jours, la pollution atmosphérique, les gaz d'échappement des véhicules coincés dans les embouteillages parisiens, ainsi que l'isolement de la cathédrale sur l'île de la Cité sont les deux causes majeures ayant provoqué de considérables altérations.

Chef des Monuments historiques, Bernard Fonquernie a décidé de préserver, autant que faire se peut, l'authenticité de l'édifice, même si, selon certains, les "pierres ont perdu leur âme médiéval" depuis l'époque de l'art gothique.

Si, à l'aube de l'an 2000 et du XXIe siècle, dans presque chaque foyer français résonne la mélodie "du temps des cathédrales", gageons qu'en 2002, une fois achevée la "vaste symphonie de pierres" – comme le qualifiait Victor Hugo dans son roman -, le bourdon de Notre-Dame retentira de nouveau dans notre capitale.

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